Commerce Cambodge-UE : à l’Ouest, rien de nouveau Sur les neuf premiers mois de l’année, l’UE reste la deuxième destination des exportations cambodgiennes (16,3 % soit 3,3 Md USD). Une part de marché comparable à la même période en 2023 (15,9 % des exportations soit 2,8 Md USD). Et les exportations restent principalement constituées d’articles textiles (vêtements, cuirs, souliers, articles de voyage). Ils représentent 87 % des articles exportés (2,9 Md USD) contre 80 % pour la même période en 2023 (2,3 Md USD). Cette évolution sectorielle s’explique principalement par la baisse des exportations de vélos. Les importations en provenance d’Europe restent stables (743 M USD pour les 9 premiers mois contre 755 M USD pour la même période de 2023). Elles sont principalement composées de pelleteries et fourrures (355 M USD, soit 48 %) et de machines et appareils électriques (49 M USD, soit environ 7 %). On note cependant une baisse importante des articles en fer et acier (7 M USD contre 36 M USD) et de produits pharmaceutiques (40 M USD contre 80 M USD). La numérisation des services publics avance Après la mise en place de procédures électroniques aux frontières (e-visa, depuis longtemps, et e-arrival card, obligatoire dès juillet) ou l’achat de drones de surveillance pour les gardes forestiers, c’est au tour de la douane cambodgienne d’accélérer la cadence, en améliorant son système de dédouanement en ligne. Et c’est encore l’Intellectual Property Rights Recordation System (IPRRS) qui permet d’effectuer toutes les opérations de suivi, d’enregistrement, de renouvellement et de protection des droits de propriété intellectuelle en ligne à l’occasion de l’importation. Outre des gains de productivité, une plus grande efficacité et une facilité d’utilisation, il s’agit aussi de promouvoir un environnement économique plus sain. Le système est d’ores et déjà opérationnel, même s’il est encore en rodage. A noter, cependant, que les éventuelles plaintes doivent toujours être déposées physiquement à la douane. Enfin, le directeur général des impôts a annoncé vouloir mettre en place une seule application – contre 79 programmes et applications aujourd’hui – pour la déclaration et le règlement des impôts. | | | Source: Brèves de l'ASEAN |